COMMUNES

 

 

 

   

 LA COMMUNE DE MOUZAÏA    :

                     Quand on arrive à Mouzaïa, on voit à l’ouest de la ville Haouch Mouzaïa qui représente   le centre de la ville, au sud ouest, le Thenia ou pic de Mouzaïa (culminant à 1604 m) et au même niveau le massif de Mouzaïa qui domine , au sud , la zone dite « Mouzaïa-les mines ».
         La commune s’étend sur une superficie de 8390 hectares ou vivent 56.897 habitants répartis entre Mouzaïa centre et cinq agglomérations secondaires en l’occurrence : Haï Béni Ichouba kaddour, Haï Zaouïa Haï Hadji, Haï Echaayani et enfin le village agricole Béni Chokrane.
         Coincée entre deux affluents le Merourou et Guedour de l’oued de Chiffa. La commune de Mouzaia appelée Mouzaiaville du temps de la colonisation ou les premiers colons sont arrivés le 22 décembre 1846, fut élevée au statut de commune le 31 décembre 1856.
Avant l’occupation coloniale, la zone était occupée par une tribu berbère installée entre      El Affroun et, la Chiffa et Attatba avec au sud la wilaya de Médéa, au nord celle de Tipaza.
Le nom de cette ville viendrait des autochtones qui l’ont dénommé «Thala Aouzar » puis «Talamouza-Kastra » transformé en Mouzaiaville par les colons.
A propos de l’occupation romaine, de nombreux auteurs se sont interrogés si cette cité était « Elephantaria ». Les rares textes qui font état d’une cité de ce nom, à l’endroit approximatif ou se trouve Mouzaia, parlent d’une agglomération importante, prospère et agricole. Elle devait faire partie du « limes » d’alors. De nombreuses ruines, exhumées, ont révélé un nombre important d’habitations rurales à usage agricole, et il était fréquent, en visitant certaines fermes des environs, de voir exposés des pierres et des chapiteaux de premier ordre ainsi que des amphores à l’huile et des meules de moulins.  
Un colon aurait découvert un bas-relief rapporte un guide de 1862, ainsi qu’une statue de Bacchus enfant. L’ensemble de ces pièces furent déposées dans le temps au musée d’Alger. On pouvait d’ailleurs visiter les ruines d’El Hadjeb, à moins d’un kilomètre de Mouzaia. Après ces découvertes la question était restée posée de savoir si on était bien en présence d’Elephantaria. Les spécialistes de l’histoire de la Maurétanie Césarienne ne sont pas tous d’accord sur le nom exact de cette importante cité. Sa prospérité semble avoir pris fin en 1053 avec l’arrivée des Béni Hilal.
En 1848, le centre militaire passa « territoire civile ». 1600 hectares accueillirent les premiers colons. Ils venaient d’Auvergne, d’Alsace, du Dauphine et de Franche comté.
Dés leur installation, ces derniers procédèrent à la construction d’un canal qui amenait à la commune les eaux des oueds El’Had et Ben Chaouch. Mais, en 1867, deux secousses telluriques réduisirent « Mouzaiaville » en un tas de ruines faisant cinquante morts. Le hameau comptera, cependant, en 1954 plus de 17.000 habitants.       

 

 

 

 
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