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LA COMMUNE DE LARABA :
La commune tient son nom de la présence d’un grand marché hebdomadaire qui se tenait les tous les mercredi. Une autre version attribue le nom Larbà à l’existence d’une tribu portant le nom de Larbà sidi Nacer et à son cheikh qui enseignait la théologie dans une zaouïa implantée sur le site.
Englobant une superficie de 83 km3, elle est limitée au nord par sidi Moussa et les Eucalyptus (10 km d’Alger), à l’ouest par oued Slama (10 km de la daïra de Bougara) et à l’est par Meftah à 7 km. Sa position, en pleine de la Mitidja, lui donne son caractère de commune agricole par excellence, avec une production de céréale, d’agrumes et de produits maraichers divers sans oublier l’oléiculture. La commune est constituée de trois agglomérations secondaires Belaouadi,sahraoui et Ismail Rabah.
La commune a été successivement occupée par les phéniciens, les Romains puis les Arabes et les turcs avant de tomber sous l’emprise des colons français.
Les premiers colons sont arrivés dans ce petit village en 1836 ou ils ont installé un camp militaire et se sont implantés au sein des autochtones qu’étaient les familles Baoumi et les Amirouche , entre autres, fixés en ce lieu en raison de la présence du marché de mercredi célèbre à l’époque dans tout l’algérois.
La pénétration française, en cette zone, n’a pas été aisée selon les historiens qui rapportent qu’après la création de la première ferme agricole (chameau) en 1939, une offensive dirigée par les éléments de l’Emir Abdelkader a été menée avec la collaboration des habitants de Larbà contre le camp militaire défendu par 300 soldats. La région a pris sa part dans la guerre de libération et le premier martyre de cette ville, en l’occurrence en 1955. En hommage à ce grand combattant, la principale rue porte aujourd’hui son nom.
L’activité industrielle s’y rapidement développées elle abrite, entre autres, le groupe industrielle cevital qui fabrique sur 30 ha du verre plat, les trois unités de MFG (méditerranéen flot glas), des fabricants de remorques, sans oublier les unités agro-alimentaires dont celles spécialisées dans la transformation de viandes en particulier la charcuterie de dinde.
En matière d’activités artisanales ; la commune est réputée pour sa poterie (plat tajin de cuisson) que l’on trouve au niveau du village de Tabarent situé à 3 Km du chef lieu ainsi que pour la tapisserie le tissage des haïks et burnous.
Sur le plan agricole, la commune produit beaucoup de céréales en raison de sa position en plaine mais est, également, riche de ses figuiers et olives en particulier en allant sur la route de Tablat qui traverse Souhane. Il faut signaler l’existence d’une source salée connue sous le nom de Mouil’ha, réputée pour ses vertus thérapeutiques contre certaines maladies de la peau comme l’acnée. La source salée est devenue au fil des ans un lieu touristique et un site de détente et de loisirs pour les familles.
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