COMMUNES

 

 

 

   

 LA COMMUNE DE CHEBLI  :

                   Emergeant de la brume matinale qui enveloppe les orangeraies, Chebli, autrefois  petite bourgade, abrite plus de  34.887 hbts à une trentaine de kilomètres d’Alger.
         Son nom serait issu de la tribu éponyme (les ouled chebel) d’origine berbère qui régnait sur les terres dans cette partie centrale de la Mitidja.
         Le territoire de cette tribu s’étendait du nord du sahel au Haouch Ben Charif en passant par la zaouïa Sidi Habchi, sise au sud, et le Haouch Bouyadjoura à l’est.
         Les Ouled Chebel étaient célèbres pour leur courage et leur fougue au combat. On raconte que le Dey Hussein leur avait fait appel pour défendre les côtes algériennes face aux attaques des troupes portugaises, espagnoles  et françaises. Ce qui leur a valu d’être dispensés  du paiement  des impôts à la régence.
         Durant la guerre de libération, toute la région s’était engagée dans la lutte de libération. On y recense plus de 220 martyrs. C’est à Chebli que se situe le sinistre centre de torture serkadji (qui était une prison du temps des turcs) situé dans le DAS 140 Haouch Sidi Mohamed El Harachi.
         Située à 30 Km d’Alger et 22 Km de Blida et 8 Km de Bouinan, la commune de Chebli     est limitée à l’est par les communes de Sidi Moussa et Bougara, à l’ouest par Boufarik, au nord par Ouled Chebel (Alger) et au sud par Hammam Melouane et Bouinan.
         Dotée d’une superficie de 61,46 Km2, la commune rattachée à Alger après l’indépendance              du pays, a fait partie de Boufarik à partir de 1976 qui elle –même dépendait de Blida avant                             de prévenir à la daïra de Bouinan suite au dernier découpage de 1991.
         Elle est composé de huit agglomérations qui sont, khodam, Tabaïnette, Maàsouma,     Ben Charif centre Bounàas Mohamed, cité rurale et enfin centre Bensari.
         Les principaux oueds qui la traverse sont l’oued El Harrach qui coule dans la plaine à l’est       de la commune et qui prend sa source en haut des montagnes de l’Atlas tellien avec ses affluents oued Saf Saf, oued el had, Guergour et Boudjemââ.
De nombreux bassins d’irrigation agricole ont été réalisés aussi bien pour développer l’agriculture que pour revitaliser et revivifier la nappe phréatique de la Mitidja.
         Avec une population de plus de 34.887 hbts la ville a connu un développement démographique important ces dix dernières années avec une augmentation de prés de 38% de (1998 à 2008).
         Il ya aussi la Zaouïa d’El Hadj Kacem qui a formé de nombreuses promotions d’imams   et était, chaque année célèbrée autour d’une grande fête et de célébrations mystiques qui attiraient des milliers de familles venues implorer sa bénédiction.
         La zaouïa de sidi El Habchi, autre lieu de culte et de célébrations est « El Karaoui » au sud                 de la ville.
         La  présence de la plus ancienne mosquée, transformée aujourd’hui en zaouïa « El Hilalia »     est aussi à signaler dans cette commune puisque la bâtisse a été construite en 1950. L’ancienne église  a été transformée en Zaouïa dédiée à Cheikh Khairedine El Ouazzanai.
         La commune possède aussi ses hauteurs. Le point le plus haut, situé au lieu dit Trafrount avec son poste de contrôle militaire abritant autrefois une caserne.
         Un grand complexe national sportif est programmé sur une trentaine  d’hectares dans le cadre de la nouvelle ville le site est bien situé car bien desservi par un réseau routier en particulier le CW 49 et deux chemins communaux en excellent état qui serpentent avec une vue imprenable sur toute                       la Mitidja.
         La zone a  également été retenue pour la réalisation d’une forêt récréative sur une surface  de 70 ha dans la zone de Sidi Sarhane connue comme étant Haouche El Kastel (l’aire des châtaigniers).

 
        

 

 

 

 

 

 

 
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