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LA COMMUNE DE BOUFARIK :
Avant l’occupation coloniale, le village se résumait à un marché qui s’installait tous les lundi prés d’un puits surmonté d’un dôme grisâtre datant de 1540 qui se transformera plus tard en marché de gros de Boufarik.
La région était constituée de très belles fermes et résidences.
Les français sont arrivés pour la première fois en 1930. Ils y installèrent leur premier camp dit camp d’Erlon, le village se trouve compris dans l’itinéraire de l’armée coloniale qui allait conquérir Blida et Médéa. En 1835, les militaires s’installent dans la plaine de la Mitidja dans le camp d’Erlon avant de fonder la ville en 1836, en entamant des travaux de drainage et plantant des platanes (un végétal très efficace en matière d’absorption de l’eau) dés 1949 Boufarik perd sa garnison. Elle est remplacée par la gendarmerie.
Le premier septembre 1851 fut crée la commune de Boufarik comme premier centre coloniale modèle.
En 1853, on procéda à la plantation, de 1500 platanes en quinconce sur l’ex-boulevard du Bazar ou s’installait le marché du village et ainsi naquit la collectivité avec son église, sa mairie, son théâtre, son marché couvert, son stade, sa gare ferroviaire et même son aérodrome. En 1897 fut construite l’école de garçon Victor Hugo qui existe toujours sous le nom de lycée ibn Toumert qui fait l’objet actuellement d’une opération de réhabilitation.
En plus de sa vocation agricole avec son marché de gros, Boufarik est en train de s’affirmer de plus en en matière de développement du tissu industriel avec la création de deux zones d’activités commerciales.
Sa vocation agricole s’est installée avec la présence du marché de gros de Boufarik qui date du 16ème siècle, à s’avoir 1510, créé par Sid Ali M’barek de koléa, lieutenant de l’Emir Abdelkader.
L’origine de Boufarik viendrait d’Abou Farik, le père de Farik, le nom d’une famille locale ou encore du mot frik, le blé concassé utilisé pour la chorba, la région étant connue à l’époque pour sa production decéréales.
Située à 25 Km de Blida et à 45 Km d’Alger la commune de Boufarik est connue pour ses orangers qui ont donné naissance à la célèbre et non moins fameuse boisson Orangina.
Un poète local l’a qualifiée de perle de la Mitidja ou encore de la « mariée de la Mitidja » des appellations qui tentent de rendre compte de sa situation privilégiée au centre de la plaine gorgée d’eau et de douceurs agricoles.
Commune depuis 1851, Boufarik s’est agrandie avec l’inclusion de Soumàa et Bouinan avant d’être érigée en daïra suite au découpage administratif de 1974, elle garda ce statut de daira lors de la réorganisation administrative de 1985 en récupérant la commune de Guerouaou.
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